Le Chat, Animal mythique chéri

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Que l’on aime ou pas les chats, ils ont indéniablement laissé une trace dans l’Histoire. Peu d’autres animaux ont déclenché un tel engouement à travers le monde. La vénération des égyptiens pour les chats reste la plus évidente.

Folklore lié au chat chez les égyptiens

En Égyptien ancien, le mot chat se dit « miou » et s’écrit de la façon suivante :

A cette époque, le chat était un emblème de fécondité chez les égyptiens mais surtout un emblème de protection. Ils chassaient les rongeurs, les oiseaux et même les serpents : il étaient domestiqué à la base pour protéger les grandes quantités de grain que les égyptiens stockaient en cas d’inondations ou de récoltes infructueuses.

D’abord avatar du dieu Rê en tant que destructeur du serpent Apophis, il était également associé à Isis, à Nout et à la déesse Pasht (à tête de chat) qui veillait au royaume de la nuit et des morts.
Les chats mâles étaient associés au soleil, les femelles à la lune.

Dieu vivant, nombreux évoluaient dans la cour du temple de la déesse Bastet, déesse à tête de chat et corps de femme. Elle était vénérée à Bubastis. Dans cette ville, les enfants portait des médaillons à tête de chat pour les protéger de tous les maux et aux alentours, plusieurs nécropoles de plusieurs centaines de milliers de momies de chats ont été retrouvées.

Dans l’Égypte ancienne, le chat est vénéré par toutes les classes sociales de la société. Quand le chat de la maison mourrait, toute la famille prenait le deuil : on se rasait la tête ou les sourcils. Le chat défunt était alors embaumé et enseveli dans un sarcophage en matériau précieux. Parfois, on enterrait avec lui des momies de souris.

En tuer un était un crime inexpiable. Il était interdit de le contrarier et même de l’injurier. La plus sévère des lois était l’interdiction d’exporter un chat hors du Royaume d’Égypte. Toute personne qui s’y aventurait risquait la peine de mort ! Un soldat romain a été lapidé par la foule pour en avoir accidentellement tué un.

Au VIe siècle avant J.-C., un combattant perse, Cambyse, gagna une bataille parce que ses troupes étaient précédées de centaines de chats et que les égyptiens refusèrent de se battre pour ne pas prendre le risque d’en blesser.

On accordait à ces félins, appelés « mangeurs de chagrin », le pouvoir d’absorber les mauvaises influences. On lui accordait aussi neuf vies (croyance attestée en Europe moderne, en France, Angleterre et Allemagne, et Italie où il a « seulement » sept vies).


De nos jours, en France, certains rebroussent encore chemin lorsqu’ils croisent un chat noir. Les présages funestes qui lui sont attachés ont la vie dure. Mais on en parlera plus tard, mon travail de brodeuse m’attend !

A bientôt sur Mythik Mystik !

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